Guide des compléments alimentaires
Quelques termes techniques :
- l'apport nutritionnel conseillé (ANC) ; sorte de strict minimum à respecter, élaboré par un consensus d'experts
- l'apport journalier recommandé (AJR) officiellement renommé valeurs nutritionnelles de référence (VNR) qui reflète la moyenne (européenne) des besoins quotidiens
- une dernière catégorie qui nous concernera plus car notre population est concernée par des carences spécifiques : l'apport optimal pour spécificités (que nous nommerons AOS) et qui prendrait compte de la RNP (référence nutritionnelle pour la population : apport qui couvre le besoin de presque toute la population considérée, tel qu’estimé à partir des données expérimentales de l'Anses, lors des actualisations des repères du PNNS de 2016), à différencier des BNM (besoins nutritionnels moyens)
Pour résumer :
=> on ne devrait jamais viser moins que les recommandations d'ANC
=> on devrait au minimum atteindre les VNR
=> pour ce qui nous concerne nous devrions être plus exigeants et viser l'AOS
Les compléments alimentaires incontournables :
complexe de 29 vitamines, de minéraux et de cofacteurs végétaux aux effets antioxydants
800mg d’EPA et 600mg de DHA par dose journalière pour l’huile de poissons EPAX® ultra pure et issue de pêche durable certifiée Friend of the Sea ®
minéral essentiel qui intervient dans + de 300 réactions enzymatiques et en déficit chez 75% des Français
la glande pinéale produit ce messager chimique dont le rôle est d’envoyer au corps un signal de sommeil (hormone du sommeil)
pour restaurer les micro-organismes vivant naturellement dans notre système digestif, et qui composent notre flore intestinale
indispensable au bon fonctionnement de l’organisme (réduire la fatigue, métabolisme énergétique normal, soutien au système immunitaire …) : le processus liposomal permet une efficacité optimisée
impliqué dans de nombreuses fonctions corporelles et indispensable au corps humain : cette formule est garantie 100% pure et facilement assimilable car très biodisponible
pour la défense immunitaire et les fonctions musculaires ; un apport est recommandé lorsque l’exposition au soleil est faible. La forme de la vitamine D3 est celle à privilégier, et présente ici à 2000UI pour la dose journalière
Mes recommandations minimales !
Combler son apport en vitamines :
Sur la plupart des marques, la prise d’1 gélule le matin, au cours d’un repas, est largement suffisant pour combler plus de 100% de ses besoins et bénéficier des nombreux avantages.
- vitamine A : croissance normale du corps / santé des yeux et de la peau / renforce le système immunitaire
- vitamine B : lutte contre le stress / réduit la fatigue / maintien du bon fonctionnement des performances intellectuelles / antioxydant / amélioration de la capacité cognitive : mémoire, concentration et raisonnement / lutte contre la dépression / prévention contre les maladies cardiovasculaires, les troubles cognitifs ou les développements de cancers
- vitamine C : bon fonctionnement du système immunitaire / formation normale de collagène / favorise le métabolisme énergétique normal / bon fonctionnement du système nerveux / favorise les fonctions psychologiques normales / réduit la fatigue / régénère la vitamine E / accroît l’absorption de fer / antioxydant
- vitamine D : minéralisation optimale des tissus, des os, des cartilages et des dents / contraction musculaire efficace / bonne transmission nerveuse / coagulation adéquate
- vitamine E : protéger les cellules du stress oxydatif / antioxydant
- vitamine K : coagulation / bon fonctionnement de l’organisme
La recherche a montré que les facteurs nutritionnels peuvent jouer un rôle important dans le développement et le bien-être des personnes atteintes d’autisme. Des déficits en vitamines et minéraux, en particulier en acides gras oméga-3, en vitamine D et en zinc, sont fréquents dans l’Autisme (significativement plus que dans la population dite « neurotypique ») et provoquent une cascade de symptômes problématiques (troubles du comportement, communicatifs, sociaux…)
Les carences nutritionnelles peuvent avoir des conséquences très graves sur la santé et le bien-être. Elles peuvent entraîner une faiblesse physique et mentale, une quantité anormalement faible d’énergie, des difficultés de concentration et de mémorisation, un risque accru de maladies infectieuses et chroniques, des problèmes cardiovasculaires et une mauvaise croissance et développement chez les enfants
La quantité à apporter à son organisme est extrêmement variable d’un individu à un autre (en fonction de son sexe, son âge, et d’autres facteurs) ainsi que d’une vitamine à une autre.
Une consultation avec spécialiste est donc recommandée.
Concrètement : on cherchera à ne pas être sous les 100% au moins des BNM, de viser 100% des RNP et de se rapprocher des apports satisfaisants, sans dépasser la limite supérieure de sécurité.
La prise de vitamines sous forme de compléments alimentaires multivitaminés est le socle / la base, de toute supplémentation. C’est donc selon moi une étape indiscutable à verrouiller : tout individu devrait être assuré d’avoir ses besoins en vitamines comblés (sous peine de fatigues constantes, de diminution de ses performances cognitives et de son fonctionnement immunitaire).
Les individus porteurs de troubles neurodéveloppementaux (étant plus concernés et carencés que la population normale) devraient en faire une priorité !
Consommer des compléments alimentaires multivitaminés présente de multiples intérêts :
- prophylactiques = pour prévenir d’éventuelles maladies
- thérapeutiques = améliorer les performances cognitives (et/ou physiques)
- spécifiques = combler des carences propres à l’Autisme et aux TDAH (plus défavorablement concernés et impactés)
Combler son apport en minéraux (cures de Magnésium et de Zinc) :
Pour bénéficier de manière optimale des bienfaits d’une supplémentation en minéraux, il est généralement conseillé d’en répartir la prise autour de chaque repas.
Je recommande de privilégier l’apport en Zinc et Magnésium principalement (mais idéalement un complexe multi minéral) ; et pour que l’activation ait correctement lieu et donc pour que l’efficacité soit complète : il faudra s’assurer d’avoir au préalable comblé ses besoins en vitamines (au minimum B2 et B6).
- Zinc = antioxydant / bonne santé des yeux / améliore la fonction immunitaire / équilibre les hormones et les processus enzymatiques
- Magnésium = solidité des os et des muscles / antidépresseur naturel / réduit la tension artérielle et donc le risque d’AVC / soulage maux de tête et migraines / améliore la qualité du sommeil
- Potassium = maintien l’équilibre acido-basique / réduit la tension artérielle et les risques d’AVC / hydratation de l’organisme / transmission des impulsions nerveuses / bonne synthèse des protéines et bonne récupération musculaire / fonctionnement des reins / bonne digestion
La recherche a montré que les facteurs nutritionnels peuvent jouer un rôle important dans le développement et le bien-être des personnes atteintes d’autisme. Des déficits en vitamines et minéraux, en particulier en acides gras oméga-3, en vitamine D et en zinc, sont fréquents dans l’Autisme (significativement plus que dans la population dite « neurotypique ») et provoquent une cascade de symptômes problématiques (troubles du comportement, communicatifs, sociaux…)
Les carences nutritionnelles peuvent avoir des conséquences très graves sur la santé et le bien-être. Elles peuvent entraîner une faiblesse physique et mentale, une quantité anormalement faible d’énergie, des difficultés de concentration et de mémorisation, un risque accru de maladies infectieuses et chroniques, des problèmes cardiovasculaires et une mauvaise croissance et développement chez les enfants
La quantité à apporter à son organisme est extrêmement variable d’un individu à un autre (en fonction de son sexe, son âge, et d’autres facteurs) ainsi que d’un minéral à un autre.
Une consultation avec spécialiste est donc recommandée.
Concrètement : on cherchera à ne pas être sous les 100% au moins des BNM, de viser 100% des RNP et de se rapprocher des apports satisfaisants, sans dépasser la limite supérieure de sécurité.
De nombreux troubles peuvent être réduits grâce à une supplémentation adéquate ; et cette thérapie dite diététique est malheureusement trop peu souvent intégrée (par omission ou manque d’intérêts ou de connaissance scientifiques spécifiques).
La recherche nous montre que la digestion, le sommeil et le système immunitaire sont impliqués dans de nombreux troubles : des solutions efficaces et faciles d’accès existent, pourquoi s’en priver ?
Comme nous l’avons vu dans la littérature scientifique, l’Autisme et les TDAH sont davantage concernés par des carences en minéraux que la population dite « neurotypique », alors même qu’ils ont des besoins plus importants.
Autrement dit, ils manquent d’apports en minéraux dont ils ont plus besoin que les autres.
Combler cette carence n’est donc pas superficiel, mais plutôt essentiel au bon fonctionnement normal du système immunitaire et musculaire ; contribuera à réduire la fatigue (et donc indirectement à améliorer la qualité des séances psycho-éducatives) et participer à une humeur générale plus favorable et moins sensible aux dépressions (malheureusement commun à de nombreux ado/adultes TSA et TDAH).
Oméga-3 & santé du cerveau :
Pour bénéficier de manière optimale des bienfaits d’une supplémentation en oméga-3, il sera préférable de viser un apport d’au moins 600 mg de DHA par jour (acide docosahexaénoïque), de préférence autour d’un repas et de manière continue dans l’année (en privilégiant évidemment les supplément de bonne qualité : de type EPAX® par exemple).
- fonction cardiaque
- fonction normale du cerveau
- bonne vision
- en lien avec les compétences attentionnelles des troubles du spectre autistique et des troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité
La recherche a montré que les facteurs nutritionnels peuvent jouer un rôle important dans le développement et le bien-être des personnes atteintes d’autisme. Des déficits en vitamines et minéraux, en particulier en acides gras oméga-3, en vitamine D et en zinc, sont fréquents dans l’Autisme (significativement plus que dans la population dite « neurotypique ») et provoquent une cascade de symptômes problématiques (troubles du comportement, communicatifs, sociaux…)
Les carences nutritionnelles peuvent avoir des conséquences très graves sur la santé et le bien-être. Elles peuvent entraîner une faiblesse physique et mentale, une quantité anormalement faible d’énergie, des difficultés de concentration et de mémorisation, un risque accru de maladies infectieuses et chroniques, des problèmes cardiovasculaires et une mauvaise croissance et développement chez les enfants
La quantité à apporter à son organisme est extrêmement variable d’un individu à un autre (en fonction de son sexe, son âge, et d’autres facteurs) ainsi que d’une marque à une autre ; mais je recommanderais un dosage d’au moins 600 mg de DHA par jour pour un individu d’un poids supérieur ou égal à 50kg.
Une consultation avec spécialiste est particulièrement recommandée.
Par ailleurs : il existe la possibilité de réaliser des tests pour évaluer son taux en oméga-3 (en autotest ou en cabinet) afin d’affiner au mieux le dosage à définir
De nombreux troubles peuvent être réduits grâce à une supplémentation adéquate ; et cette thérapie dite diététique est malheureusement trop peu souvent intégrée (par omission ou manque d’intérêts ou de connaissance scientifiques spécifiques).
La recherche nous montre que la digestion, le sommeil et le système immunitaire sont impliqués dans de nombreux troubles : des solutions efficaces et faciles d’accès existent, pourquoi s’en priver ?
Les recherches montrent un lien évident entre manque d’oméga-3 et problèmes d’attention.
Plus précisément : plus l’enfant manque d’oméga-3, plus ses troubles de l’attention seront présents et importants. Or on sait que les enfants concernés par les TSA ou les TDAH manquent plus facilement et de manière plus importante que d’autres, de ces oméga-3 impliqués dans les troubles attentionnels.
En apporter de manière conséquente dans l’alimentation ou par supplémentation doit être un axe pivot à part entière pour l’initiation et le développement des apprentissages quels qu’ils soient (et plus largement pour les actes du quotidien).
Faire des cures occasionnelles de probiotiques :
Les probiotiques sont des micro-organismes vivants naturellement présents dans notre système digestif et qui composent notre flore intestinale (ou microbiote). Ils existent sous forme de bactéries (Lactobacillus et Bifidobacterium) et de levures (Saccharomyces). Au total, le tube digestif regroupe 100 000 milliards de bactéries et autres micro-organismes.
Procéder de manière occasionnelle à des cures vous permettra de maintenir l’équilibre du microbiote intestinal, souvent défaillant dans certains troubles neurodéveloppementaux. Qui plus est ; la prise médicamenteuse dont sont parfois concernés les TSA et TDAH peut venir affaiblir le système digestif ! Venir nourrir les bonnes bactéries de l’intestin est donc un bon réflexe à avoir
- contribuent à maintenir un équilibre sain de la flore intestinale
- essentiel pour la digestion
- absorption des nutriments
- protection contre les agents pathogènes
- renforce la barrière muqueuse intestinale
- module l’activité immunitaire
- prévention des infections et des maladies inflammatoires de l’intestin
Le microbiote intestinal humain est composé de 1014 bactéries ainsi que d’autres micro-organismes comme les virus, les champignons et les archées. L’étude du microbiote intestinal a dévoilé le rôle fondamental qu’il joue dans la physiologie intestinale mais aussi dans la santé humaine de façon plus générale, comme un véritable« organe caché ».
Le microbiote intestinal est impliqué dans la maturation du système immunitaire et dans de nombreuses voies métaboliques fondamentales comme la fermentation des sucres et des protéines ainsi que le métabolisme des acides biliaires et des xénobiotiques. Le déséquilibre des populations du microbiote intestinal ou dysbiose a des conséquences fonctionnelles importantes et est impliqué dans de nombreuses pathologies digestives (maladies inflammatoires chroniques intestinales, cancer colorectal, etc.)
Ces observations ont conduit à l’émergence de nombreuses études sur les traitements visant à restaurer l’équilibre du microbiote intestinal comme les probiotiques
Landman C, Quévrain E. Le microbiote intestinal : description, rôle et implication physiopathologique [Gut microbiota: Description, role and pathophysiologic implications]. Rev Med Interne. 2016 Jun;37(6):418-23.
Une cure efficace devrait se composer d’une combinaison de prébiotiques et d’un complexe de diverses souches microbiotiques complémentaires.
Notre partenaire Novoma propose un complexe unique composé de 6 souches microbiotiques labellisées SynbÆctive®, sélectionnées pour leur complémentarité et encapsulées dans des gélules végétales gastro-résistantes DRcaps® (Lacticaseibacillus Paracasei / Lacticaseibacillus Rhamnosus / Lactiplantibacillus Plantarum / Lactobacillus Acidophilus / Limosilactobacillus Reuteri / Bifidobacterium Lactis).
Chaque dose journalière (2 gélules) apporte une dose de 60 Milliards d’Unité Formant Colonie (UFC) à la production.
Les probiotiques peuvent offrir des bénéfices significatifs pour les personnes autistes souffrant de troubles gastrointestinaux ou non. Ils aident à réguler le microbiote intestinal, réduisant ainsi des symptômes gênants et/ou douloureux. De plus, des études suggèrent que l’amélioration de la santé intestinale peut également avoir des effets positifs sur les comportements et les symptômes, grâce à l’axe intestin-cerveau, ce qui en fait une cure plus qu’intéressante à envisager !
Les troubles gastrointestinaux dont sont défavorablement plus souvent concernées les personnes autistes peuvent avoir des effets très impactant : allant de « simples » douleurs et inconforts à une augmentation de la sévérité des symptômes.
Il est donc primordial de prendre ce domaine avec grand sérieux et intérêt, et d’envisager un traitement occasionnel sous la forme d’une cure dont l’objectif sera de restaurer / réparer l’équilibre de la flore intestinale.
